dimanche 23 décembre 2012

Au menu de Noël du gfen58

Littérature et chocolat le 19 décembre
Nouveau, c'est le mot du jour. Nous allons sélectionner des livres et déterminer des critères de choix.
Sylvie Meyer-Dreux nous met tout de suite au travail. Parmi les livres que la librairie Gens de la lune nous a prêtés, individuellement en  choisir 5 dans des genres différents qui soient "nouveaux" pour nous. Collectivement argumenter son choix. Ensuite, rapporter nos critères à des textes de chercheurs, enseignants, ou à des outils pédagogiques. Discuter et lister les invariants et/ou les pistes "nouvelles" :
Rapport texte/image 
Références culturelles
Objet-livre
Mise en réseaux
Langue
Enonciation - espace - temps
Rôle du maitre : éveil au goût de lire ou apprentissage de la compréhension ?
On ne choisit pas un livre en fonction d'un objectif d'apprentissage. L'enseignant crée les conditions pour que les élèves aient une position de lecteur : commencer et finir un livre, le comprendre et l'apprécier (Joole).

Nouveau, c'est aussi le mot choisi pour le festival du mot.
Proposition d'une conférence d'Alain Serres, auteur-éditeur + deux ateliers gfen : choix de livres et débat littéraire le mercredi 29 mai 2013 à La Charité sur Loire.
C'est notre projet et nous devons construire un argumentaire pour négocier avec nos "nouveaux" partenaires que sont l'équipe du festival et les éditions Rue du monde.
Nouveau, nouvelle, éducation nouvelle, nouveauté, renouveler...
Pourquoi un "nouveau" livre : à lire, à choisir, à éditer , à écrire, à illustrer, à acheter, à prêter...

Dégustation de chocolats et prochaines réunions :
mercredi 6 février
mercredi 13 mars
samedi 13 avril
au CDDP à Nevers
 

 

samedi 24 novembre 2012

Réunion du 21 novembre

Notre chantier "Littérature" se précise. Le Festival du mot nous est ouvert. Sylvie Meyer-Dreux contacte Alain Serres*, responsable des éditions Rue du monde, pour une intervention en mai 2013 autour du mot "nouveau". La librairie Gens de la lune va nous fournir des livres pour la prochaine réunion mensuelle.
L'objet de travail sera de sélectionner des livres dont l'épaisseur et la complexité permettront de montrer différentes entrées littéraires et engager un débat littéraire avec les élèves.
Rendez-vous le 19 décembre au 13, faubourg de la Baratte, avec une énorme envie de lectures et de chocolats !

* Lire le reportage du Café pédagogique (intervention lors de l'université d'automne du SNUipp)
http://www.cafepedagogique.net/lemensuel/lenseignant/primaire/elementaire/Pages/2012/ruedumonde.aspx

jeudi 25 octobre 2012

Un album de littérature-jeunesse... et si c'était plus complexe qu'à première vue !

La réunion mensuelle s'est déroulée en la présence de Sylvie Meyer-Dreux, du gfen Paris, qui a beaucoup travaillé la question de la place de la littérature dans l'enseignement du français, en tant qu'enseignante, conseillère pédagogique et militante de l'Education nouvelle.
Il est vrai qu'on parle sans arrêt de la littérature-jeunesse surtout depuis son introduction "officielle" dans les programmes de 2002. Cet enseignement n'a jamais fait l'objet d'un accompagnement ou d'une formation réels, si ce n'est des initiatives individuelles ici ou là par des formateurs eux-mêmes sensibilisés. On s'aperçoit que les pratiques pédagogiques observées introduisent implicitement des références culturelles éloignées de la plupart de nos élèves et de leurs familles. L'école creuse ainsi les inégalités sociales.

Nous avons fait un tour de table, chacune lisant  un album qu'elle avait apporté pour l'offrir au groupe.
Au fur et à mesure de ces lectures, Sylvie MD est intervenue pour renvoyer des questionnements, apporter des précisions plus théoriques et de cette manière faire cheminer notre pensée collective.

Suit une série de thématiques à creuser dans les mois qui viennent :
- Peut-on enseigner la lecture avec la littérature ? La littérature est-elle un objet d'enseignement à part  entière ?
- Rigueur et exigence
- Lire/écrire, 2 pans d'une même activité
- Quel rapport texte/image ?
- Rencontre avec un auteur : qu'est-ce que cela produit ?
- Y a-t'il une littérature prétexte à... faire autre chose que de la littérature ?
- Le livre de l'auteur au lecteur : l'histoire du livre de sa création à sa fabrication
- La mise en réseau des livres : quels réseaux (auteur, personnage... ou procédés littéraires, catégorie de livres)
- Les contes, supports d'une culture patrimoniale
- Sélection des livres : pourquoi, comment ?
- Le débat littéraire en vue de travailler la compréhension, l'interprétation.
Il serait intéressant de constituer une base de documents-références, ressources du goupe.
Ensuite, nous revenons à notre idée de construire une journée ouverte à tous pour faire connaitre les travaux du groupe et essayer de l'étoffer.
Nous envisageons de faire venir un conférencier dans le cadre d'un festival existant pour bénéficier d'une synergie. On entre en contact avec le festival du mot de La Charité sur Loire.

Prochaines réunions : mercredi 21 novembre (et non le 14 comme prévu) au CDDP à 14h30
mercredi 19décembre (et non le 5 comme prévu) au 13, faubourg de la Baratte à 14h30



lundi 24 septembre 2012

Des pistes pour l'année

Le groupe a perdu quelques éléments à ce retour de vacances ! La réunion du 19 septembre a permis d'échanger sur ce que nous voulions faire cette année. Repartir sur des échanges de pratiques de classes, choisir un thème de réflexion, abandonner momentanément l'idée d'une journée départementale en octobre, se lancer dans un chantier "Littérature", voilà les décisions prises.
La problématique : lire des oeuvres littéraires. Apprendre à comprendre des textes littéraires, permettre aux élèves de participer à une quête collective de sens, dit Patrick Joole, organiser des débats sur les textes lus par les élèves eux-mêmes ou lus par l'enseignant (maternelle, CLIS) pour faire entendre toutes les explorations interprétatives des élèves...
Les albums de littérature jeunesse sont des points d'appui importants pour travailler les intentions de l'auteur, le projet du lecteur, les aspects formels du texte, les ambiguïtés du texte posant des problèmes de compréhension, une mise en réseau avec d'autres oeuvres.
Pour la prochaine fois, il s'agira de venir avec des albums qu'on a fait vivre dans nos classes et d'échanger sur nos différentes façons de les utiliser. Sylvie Meyer -Dreux viendra à Nevers et nous aidera à y voir plus clair dans ces notions de débat interprétatif. Des livres de Joole et de Tauveron circulent pour analyser un peu les situations et faire le point sur la recherche pour enseigner la compréhension. Les demander à Isabelle pour qu'ils circulent d'ici octobre.

Réunions à venir :
- mercredi 17 octobre - 14h30 - CDDP Nevers 
Point avec Sylvie MD : quels usages des albums ? pour quels lecteurs ?
Le chantier sera lancé et se prolongera sur plusieurs séances. lorsque nous aurons approfondi le sujet, nous pourrons partager toutes ces idées lors d'une journée départementale ouverte à tous les collègues intéressés

- mercredi 14 novembre - 14h30 - CDDP Nevers
- mercredi 12 décembre - 14h30 - au 13, faubourg de la Baratte - Nevers (chacun apporte un chocolat)





lundi 27 août 2012

Reprise

Reprise = action qui redémarre après une interruption...
La rentrée est bientôt là, source de tous les doutes (la situation telle qu'elle a été laissée par l'ancien gouvernement) et de tous les espoirs (le défi de la refondation de l'école à relever).


Le GFEN, par l'intermédiaire de son président Jacques Bernardin, est présent aux réunions de concertation sur la refondation de l'école, au sein d'ateliers thématiques.


Le GFEN vient de produire un autre document pour communiquer avec le "tout public". Il explique ce qu'est le gfen et sera imprimé en nombre par le national. Vous verrez que les nouvelles couleurs du logo sont le gris et le rouge.


Pour bien démarrer dans le métier, ou pour durer dans des conditions efficaces, il est important de ne pas rester seul. 

Le gfen58 propose une réunion de rentrée , occasion de se (re)mobiliser, mener ensemble des projets, agir sur notre propre travail. Elle aura lieu (contrairement à ce qui avait été annoncé en juin) le mercredi 19 septembre à partir de 14h30 au CDDP, rue Lamartine à Nevers.

Nous proposerons à l'automne une journée basée sur la littérature pour la jeunesse (lecture, compréhension, interprétation). Cette rencontre aura lieu le samedi 13 octobre à Nevers avec la présence de Sylvie Meyer-Dreux, secrétaire nationale du GFEN, qui interviendra sur la question du débat littéraire : un évènement pas trop éloigné de la rentrée qui devrait rassembler un maximum de participants et lancer des pistes de travail pour l'année.

Merci de relayer toutes ces informations dans vos réseaux professionnels ou amicaux.
A bientôt.

vendredi 6 juillet 2012

mercredi 27 juin 2012




Du travail fructueux pour la dernière réunion de l'année scolaire

Les vacances sont toutes proches et pourtant... la réflexion avance, les travaux se développent. Nous préparons la rencontre du samedi 13 octobre : un évènement pas trop éloigné de la rentrée et qui doit nous permettre de rassembler des collègues et fixer les perspectives de travail de l'année 2012-2013.
 le Samedi 13 octobre 2012
(9h-17h)Bourse du Travail - 2bis, bd Pierre de Coubertin - NEVERS(à côté de la Maison de la Culture)Quelle ambition pour l'école ?avec la participation de Sylvie Meyer-Dreux,secrétaire nationale du GFEN
9h – 9h30 : accueil – ouverture de la journée
            ● 9h30 – 12h : ateliers en parallèle
            Le projet : produit ou processus ?
            Les rituels : pour quoi faire ?
            Quelles pratiques de lecture pour lecteurs fragiles
            Quels albums pour débattre de la morale ?

            ●
12h – 13h30 : apéritif et pique-nique sur place
            ●
13h30 – 16h : intervention et débat
            La littérature de jeunesse

            ●
16h-16h30 : cloture – perspectives pour l'année à venir
            Prochaine réunion : mercredi 26 septembre à 14h30 


          au CDDP à Nevers

          Pour les derniers préparatifs


          Bonnes vacances !


mercredi 30 mai 2012

La vie du groupe local

Nous avons également, lors de cette réunion intervenant après le débat sur le métier avec le SNUipp et le spectacle avec le SE, fait le point sur ces 2 actions. 
La coopération a été efficace avec les 2 syndicats et nous nous en félicitons. Le gfen a pu ainsi montrer qu'il pouvait en tant que mouvement pédagogique, se positionner aux côtés des syndicats pour réfléchir à des questions de métier de façon sérieuse ou plus détendue !
Un grand merci à toutes les personnes qui ont activement oeuvré pour que ces moments aient lieu.
Au niveau de la communication, nous attendons avec impatience les dépliants de présentation du mouvement pour en déposer des exemplaires dans des lieux spécifiques. Cela permettrait de toucher des publics plus diversifiés pour faire connaitre le mouvement.
En ce qui concerne le travail à mener dans les mois à venir, il sera nécessaire de continuer cette réflexion sur les questions de métier. Un numéro de Dialogue est prévu sur ce thème l'année prochaine. C'est ce travail sur le travail qui fera que des collègues nous rejoindront.

Un stage de rentrée : nous en sommes capables

Dans une deuxième partie de réunion, nous avons échangé sur nos forces et nos faiblesses pour organiser un stage de rentrée.
En fonction de cela, et pour ne pas faire les choses dans la précipitation, nous avons pris les décisions suivantes :
- retourner dans les stages de rentrée d'autres groupes (Paris, Besançon, Chartres ou ailleurs...) pour continuer de vivre et analyser des démarches et ainsi pouvoir outiller mieux le groupe
- organiser une journée de travail ouverte à tous, un samedi début octobre, avec ateliers, témoignages que nous préparerions ensemble, et demander le renfort d'un copain ou copine du gfen plus chevronné(e).
Nous avons dégagé des pistes de réflexion et déjà prévu un ou 2 binômes. 
Nous nous retrouverons 
pour affiner les contenus et problématiser les expériences de chacun 
mercredi 27 juin à 14h30 au CDDP à Nevers.

De l’ambition pour l’École : les convictions du gfen


Dans une première longue  partie de réunion, nous avons pu échanger à partir des textes de la plaquette que nous vous livrons ci-dessous.
De l’ambition pour l’École
L'école forme, certes… mais à quoi ?
Former des travailleurs compétents sur un marché de l’emploi concurrentiel ? Orienter une minorité de jeunes vers les « pôles d’excellence », et les autres vers les petits boulots précaires d’exécution ? Est-ce ainsi que les hommes et les femmes s’humanisent ?
La visée d'employabilité, adossée au « tout économique » qui est assigné à l'école, rend aveugle sur la fonction essentielle du savoir, qui est l’émancipation. L’école doit permettre une appropriation du patrimoine culturel de l’humanité qu'il s'agisse des œuvres humanistes, scientifiques, techniques, artistiques, qui nous affilient à toute l’histoire humaine et par lesquelles se découvre et s’enrichit la personnalité. L’école doit viser une socialisation élargie qui porte l’élève au-delà de ses premières attaches : familiales, sociales, culturelles. L’école doit développer une aptitude au travail collectif : comprendre et gérer aussi bien le conflit que la coopération. L’école doit cultiver une conscience critique : apprendre à problématiser et à hiérarchiser les informations reçues et, ainsi, à se forger un esprit critique et des convictions réfléchies. Autant d'apprentissages qui participent d'une citoyenneté agissante, indispensable pour actualiser et dynamiser la démocratie.
Le parti pris du « Tous capables » prend tout son sens dans le fait de prendre en compte, dans l'acte d'apprentissage, les potentialités immenses de chaque enfant pour qu'elles deviennent capacités effectives.

Quand l'individualisation sert l'exclusion
Aujourd’hui, l'individualisation s’affirme comme la seule réponse à l’échec scolaire : il faudrait, dit-on, adapter la scolarité aux « besoins » de chaque enfant en fonction de ses « talents », de ses « goûts » de ses « intérêts ».
Mais les différences entre les élèves ne sont pas naturelles, elles sont culturelles, construites socialement. Alors que certains enfants sont, dès leur entrée à l’école maternelle, en connivence avec la culture scolaire, d'autres, issus des milieux populaires, rencontrent des pratiques si éloignées de leurs pratiques familiales qu’ils les ressentent comme étrangères, voire disqualifiantes et violentes. Ignorer cela revient à légitimer les orientations précoces ou à penser l’échec sur le mode de l’anormalité psychologique. Ce déni du social amène ainsi à systématiser les aides personnalisées, qui ne font que répéter les mécanismes d’exclusion, à prôner médicalisation ou psychologisation normatives. Au bout du compte, l’enfant est doublement culpabilisé : « élève en difficultés » et « élève dys... » voire « anormal ». L’individualisation, telle qu’elle est pensée, ne fait finalement que renforcer les logiques ségrégatives.
Contre cette naturalisation des difficultés scolaires, nous réaffirmons ici la nécessité d’une haute exigence pour tous, dans l’affirmation de la capacité de chaque élève à apprendre, à se transformer en se dépassant.

Retrouver la saveur des savoirs pour redonner sens à apprendre
Une idée très répandue considère la transmission comme une opération de simple transfert de connaissances. Dans une telle conception cumulative des savoirs et mécaniste de l'apprentissage, l'inégalité reste une fatalité : quelques-uns seraient « naturellement » aptes à recevoir le plus, tandis que la grande majorité devrait se contenter d'un minimum faussement garanti.
Contre cette vision linéaire et appauvrissante du savoir comme « produit à stocker », nous soutenons l'idée d'un savoir qui se construit dans un processus de transformation. Les incompréhensions que rencontre l'élève dans son apprentissage ont à voir avec des problèmes auxquels s'est heurtée l'humanité au long de son histoire. Le théorème de Thalès, la circulation sanguine, la tectonique des plaques, la création poétique, l'exploration de l'histoire, l'usage d'une langue étrangère… autant d'énigmes, de questions à se poser, de problèmes à résoudre. Il s'agit de faire vivre à chacun(e), en interaction avec les autres, des situations stimulant inventivité et rigueur de pensée.
C’est dans une telle communauté de recherche et d’élaboration que se construisent tant les savoirs que la personnalité de chacun.

Moins tenir sa classe que « faire classe »
« Les élèves désobéissent… ne travaillent pas... veulent savoir sans faire l'effort d'apprendre... se comportent comme des sauvages » : qui n’a jamais entendu ces plaintes ? La souffrance est partout : chez les élèves, chez les enseignants, chez les parents, au point d’imaginer qu’une répression sans faille serait la solution. Mais toute répression est régression, faute d’interroger les causes du mal.
Aucun autoritarisme, aucune violence, aucune menace n'engagera jamais un élève dans un processus d'apprentissage réel. Un renversement pédagogique est indispensable si l’on veut éveiller la curiosité, reprendre pouvoir sur le désir d’apprendre, faire partager la joie de comprendre et d'interroger le monde. La pédagogie est invention permanente de situations adaptées, de défis sollicitant l'intelligence, visant à enclencher une dynamique d'élaboration collective.
Pratique d' « auto-socio-construction du savoir » conçue, mise en œuvre, théorisée dans l'éducation nouvelle.

La formation, clef du changement
Triste sort que celui fait à la formation, d’un « haut niveau » académique sacrifiant la professionnalité dans un déni consommé de la pédagogie : symptôme d’un renoncement à la démocratisation et à la formation intellectuelle des futurs citoyens ?
Une formation des enseignants est plus que jamais nécessaire, si tant est que l’on se soucie encore de démocratie, c’est-à-dire de la formation d'un peuple souverain. Il est urgent d’encourager une conception solidaire de la pratique professionnelle, le travail d'équipe, que ce soit pour élaborer des situations d'apprentissage, échanger sur les gestes professionnels (faire classe, s'ajuster à l'inattendu, théoriser les démarches), ou encore pour inscrire l'action éducative dans une stratégie qui mobilise l'ensemble des acteurs (élèves, personnels, parents, collectivités locales ...).
Tous, élèves comme enseignants, sont capables... à condition de leur en fournir les moyens.

mardi 29 mai 2012

Silence dans les rangs ! Une conférence pédagogique pas tout à fait comme les autres !


Vendredi soir au lycée Raoul Follereau, Pierre Mathues, comédien et conseiller pédagogique dans la vraie vie a donné une conférence pédagogique exceptionnelle. Il a passé en revue les différentes facettes du métier d'enseignant avec un humour décapant mais aussi avec un oeil bienveillant. Sa connaissance du métier lui permet de cibler tous les petits travers des enseignants, « tapant juste », se moquant tendrement. Il donne aussi des conseils aux débutants : « Ne partez jamais en voyage scolaire ou en classe de transplantation (comme on dit en Belgique) ! Vos collègues et les parents vous croient en vacances... et au retour vous passez le week-end à récupérer... parce que les élèves, eux, ont été en pleine forme toute la semaine !»
Toutes les situations pédagogiques sont passées en revue : le jour de la rentrée, la salle des profs, l'évaluation des élèves, le débat participatif en classe, la cohésion de l'équipe éducative... et le comédien d'entrainer son public dans des scènes interactives vraiment très drôles.
Le clou du spectacle est peut-être l'écriture de circulaires ministérielles avec un jeu de cartes aléatoirement associées pour écrire des phrases dans un vocabulaire à la fois creux et ampoulé, dignes de la meilleure langue de bois. Et toute l'institution en prend « pour son grade », enseignants les premiers, formateurs, inspecteurs, chefs d'établissements, RASED, ministre... même les parents sont égratignés au passage.



La petite centaine de personnes qui constituait le public a ri de bon coeur et est ressorti ravie d'avoir passé un bon moment en ce vendredi soir ensoleillé, commencement d'un long week end. L'équipe de direction du lycée doit être remerciée pour son accueil. Pour un coup d'essai, ce fut un coup de maitre, pour les deux co-organisateurs que sont le Syndicat des enseignants (UNSA) et le Groupe français d'éducation nouvelle (GFEN58). Eric Guyot, du SE et Isabelle Lardon, du GFEN, peuvent être satisfaits. « Cela a permis de pointer de vraies questions de métier, avec l'humour en plus, ce qui ne gâte rien ! », disent-ils. « Cela a permis également de montrer le rôle et la place d'un syndicat et d'un mouvement pédagogique dans la réflexion sur l'Ecole. »

Pierre Mathues jouera « Silence dans les rangs » du 6 au 28 juillet prochains pendant le festival d'Avignon, au Thy Théâtre.

dimanche 20 mai 2012

Réunion le 30 mai

Après l'organisation du débat avec le SNUipp 58 et du spectacle avec le SE 58, 
pour faire connaitre le GFEN 58
et le positionner comme collectif de travail sur "le travail enseignant",
il sera temps de nous retrouver le :
 mercredi 30 mai à partir de 14h30
au CDDP à Nevers, rue Lamartine
pour notre réunion mensuelle.

Le chantier en cours est la mise en oeuvre d'un stage de préparation de la rentrée
et l'objet de cette réunion sera de le penser et l'organiser.
Quand : 1 journée
de la dernière semaine d’août (mercredi, jeudi ou vendredi)
Objectifs :
Partager les outils de l’Éducation nouvelle pour mettre en place des apprentissages solidaires
Contenus :
qui restent à déterminer précisément lors de cette réunion, qui pourraient être
Quelles pratiques de lecture pour apprentis lecteurs ou lecteurs fragiles (CP, élèves en difficultés, RRS, SEGPA) ?
Comment parler de morale à partir de la littérature jeunesse au cycle 2 ?
Le projet de classe pour faire des liens entre les savoirs ?

A quelles conditions les rituels aident-ils à structurer les apprentissages ?

Comment préparer le jour de la rentrée ?
A bientôt. 

mardi 24 avril 2012


N'oubliez pas la soirée du vendredi 25 mai à 20h
au lycée Raoul Follereau
pour le spectacle "Silence dans les rangs".

Organisation conjointe GFEN/SE-UNSA.


Merci de relayer l'information 
et de vous mobiliser le jour J.


 

lundi 16 avril 2012

Le débat sur le travail enseignant

Samedi 14 avril à Guérigny, une assistance pas très nombreuse mais un débat intéressant qui montre bien nos préoccupations.








 
Des intervenants de qualité !
Galerie de portraits





mercredi 11 avril 2012

Le travail enseignant

Groupe Français d’Education Nouvelle
Mouvement de recherche en éducation et de formation agréée par les
ministères de l’Education Nationale et de la Jeunesse et des
Solidarités actives
gfen58
et SNUipp 58
Organisent

le Samedi 14 avril 2012 (9h-12h)
Mairie de Guérigny - Salle du 2ème étage
Débat-Echanges 
sur le travail enseignant
à partir du film
« Une école – des élèves »
avec
- Rébecca Houzel, réalisatrice du film produit par « Point du jour » et le SNUipp/FSU
- Corine Ojalvo, enseignante filmée dans l’école des Amandiers à Paris
- Youri Meignan, enseignant membre du laboratoire de psychologie sociale du CNAM
 

Cette réunion pourra être comptabilisée comme une réunion
d’information syndicale sur le temps de travail.

Renseignements :
GFEN 58, 13 fbg de la Baratte 58000 NEVERS, 06.15.95.63.45, michael.billebault@orange.fr
SNUipp 58, Bourse du travail, 2 bd P. de Coubertin 58000 NEVERS, 03.86.36.94.46,
snu58@snuipp.fr

samedi 24 mars 2012

Soirée conviviale du gfen

A l'occasion de la venue de Jacques et Jean Bernardin dans la Nièvre (journées de formation à l'ITEP des Cottereaux à Cosne), nous avons passé de bons moments lundi 19 mars à discuter autour d'un verre (Crémant de Bourgogne et gougère pour leur faire goûter des spécialités bourguignonnes). La soirée s'est prolongée au restaurant "Le bouchon nivernais", faubourg de Mouesse à Nevers, où la cuisine française traditionnelle est de bonne qualité. Voilà pour l'aspect convivial.
Il a aussi été question d'élèves et de classes, de la vie du GFEN ou d'orthographe ! On a pu se rendre compte que les démarches dont le GFEN nous outille sont en train de diffuser un peu partout dans la Nièvre, grâce aux stages de formation, à nos réunions mensuelles, à la participation aux rencontres nationales, grâce à ces échanges riches et nombreux qu'ils permettent. Christèle et Cécile ont tellement bien ancré dans la tête de leurs élèves qu'en grammaire il s'agissait de comprendre, et non pas d'appliquer des règles, qu'ils en redemandent : "Maitresse, quand est-ce qu'on fait de la grammaire ?". Et ils se posent les bonnes questions pour l'orthographe des mots. Ce n'est pas grave si une inspectrice n'a rien compris lorsque la question a été soulevée en animation pédagogique !
En quelques mots, la formation inter-métiers à l'ITEP (enseignants, éducateurs, psychologues, assistante sociale) portait sur le rapport à l'autorité et au savoir de ces jeunes "fâchés" avec l'école et avec le monde entier, surtout fâchés peut-être avec eux-mêmes... Le GFEN a beaucoup à dire quand il s'agit de mobiliser les élèves, les faire entrer dans le savoir et les apprentissages, restaurer l'estime de soi. Un travail important sur le phénomène des attentes a particulièrement intéressé les participants.
 
Jean Bernardin nous a relancés sur l'idée de la construction d'un stage de rentrée (une journée fin août). Il semble que le moment soit venu d'y réfléchir et cela pourrait être un objet de travail  pour la fin de l'année.
En attendant, retenez 2 dates :
le 14 avril avec le SNUipp, débat sur le travail enseignant avec le film "Une école, des élèves"

 Rébecca Houzel/Christine Passerieux/Corinne Ojalvo
Et :
le 25 mai avec le SE-UNSA, spectacle plein d'humour sur le travail enseignant "Silence dans les rangs"
 A très bientôt.

samedi 3 mars 2012

Avec des lecteurs fragiles... comment faire sens ?

En donnant des textes simples, en découpant étape par étape, en oralisant... certainement pas !
Dans l'atelier de ce 22 février, on a d'abord déconstruit des idées reçues, fait bouger des conceptions, puis retourné les situations et reconstruit. En vivant personnellement ce que l'on expérimentera professionnellement ensuite...

Peu nombreux mais efficaces ! Nous avons échangé sur des activités de lecture pour que nos élèves (en RRS ou en SEGPA) comprennent ce qu'ils lisent, aient un projet de lecteur et "entrent en grammaire".
Avec des démarches du GFEN, des outils (Lector Lectrix de Cèbe et Goigoux), des manuels (CLEO d'Antoine Fetet, qui cite Jeanne Dion dans ses conférences !)

Prochaine réunion ou plutôt soirée conviviale, en présence de Jacques et Jean Bernardin, dans la Nièvre pour assurer une formation à l'ITEP des Cottereaux, le lundi 19 mars à partir de 18h30 à Nevers chez Isabelle Lardon - 13, faubourg de la Baratte. Apporter grignotis pour l'apéritif !

En attendant cette date, rendez-vous le samedi précédent à Saint Denis (93) pour les :
 
Voir le programme et s'inscrire ici :
http://www.gfen.asso.fr/fr/accueil