jeudi 26 décembre 2013

6èmes Rencontres nationales : Pour que la maternelle fasse école


rencontres maternelle GFEN 2014


Du faire au comprendre
L'activité, tremplin du développement

Samedi 1er février 2014 
Bourse du travail, 3 rue du Château d'Eau
75010 Paris (métro République) 
Programme, intervenants, bulletin d'inscription
http://www.gfen.asso.fr/fr/6e_rencontres_maternelle_2014

La  reconnaissance de la spécificité de l'école maternelle est réaffirmée dans la loi de refondation de l'école, notamment avec l'intégration de la grande section au cycle 1. Après les excès d'une primarisation soumettant les jeunes élèves à des exigences inadaptées, propres à les mettre en difficulté de façon précoce, il s'agit de repositionner les attendus de l'école maternelle sans régresser quant à son projet éducatif. Son rôle est fondamental pour faire accéder à une posture d'élève, en particulier pour les enfants qui ne sont pas en connivence avec les pratiques scolaires, ses modes de faire et de dire. 


Dialogue hors-série : Penser l'aide au coeur des apprentissages








  
Vient de paraitre : Actes des 6èmes Rencontres nationales sur l'accompagnement, St Denis, 6 avril 2013 L'externalisation de l'aide a montré ses limites et les élèves pour qui des progrès ont été constatés dans les acquisitions scolaires sont des élèves dont les difficultés relèvent d'un « rattrapage » qui pourrait être mené en classe. Dans ces conditions, comment penser l'aide au cœur des apprentissages ? Comment reconstruire des compétences en classe et comment parer aux difficultés des élèves ?
Ce numéro nous invite à examiner les contenus enseignés, reconsidérer les erreurs et difficultés des élèves, ainsi que la façon de concevoir et conduire l'activité en classe.  

Les 40 ans de la revue Diversité

Diversité : 40 ans de solidarité

                                            Isabelle LARDON



         La revue Diversité, du Sceren-CNDP fêtait le 18 décembre au musée de l'histoire de l'immigration à Paris, un anniversaire : 40 années de présence dans le paysage éditorial de l'Education nationale, de la recherche et de la formation. Ça compte ! 








Mais le rédacteur en chef, Régis GUYON et son équipe n'ont pas souhaité en faire une commémoration. A l'image de la revue elle-même, ce fut un moment, éclectique, de rencontres et d'échanges, rythmé par des projections de webdocumentaires réalisés par des élèves et une représentation théâtrale.


Table ronde avec trois chercheurs et experts sur le thème "La revue, espace d'expression de la recherche en éducation, reflet des politiques publiques depuis 40 ans" 
Pour Patrick PICARD, responsable du centre Alain Savary, Ifé-ENS de Lyon, la revue est un terrain de « controverses scientifiques » sur la discrimination. Pour le numéro spécial 40 ans, il a fait un énorme travail d'analyse des titres d'articles publiés par année, et ainsi mis en avant les mots et derrière eux les notions, les « paradigmes »interrogés au fil du temps par la revue. Les questions d'inégalité et d'ethnicité sont présentes dès les années 1990 et sont toujours au coeur des préoccupations trente ans après. Voir le rapport  sur l'intégration qui vient d'être remis au premier ministre, avant un débat au Parlement et des rendus en début d'année.

Françoise LORCERIE travaille sur l'influence des classements ethniques dans l'analyse des inégalités et quelles incidences ils ont sur le fonctionnement des différents professionnels. Comment s'y prennent-ils avec les questions ethniques ? Dans l'école  rien n'est pensé sur ce sujet, ni en formation des enseignants, ni dans celle des cadres de l'institution. « Nous avons des élèves musulmans », c'est peut-être un champ peu stabilisé mais il faut se poser ce genre de question.

Selon Georges FELOUZIS, l'interprétation de LAHIRE sur les inégalités sociales de réussite scolaire dues à la discontinuité culturelle entre la famille et l'école ne suffit plus à expliquer la recrudescence d'élèves en échec scolaire. Il y a des inégalités très fortes d'offre scolaire, des ségrégations entre établissements, des contextes pédagogiques défavorables...

Patrick PICARD joue la controverse pour pimenter un peu le débat. Il défend LAHIRE et prétend avec BERNARDIN et BONNERY dont il cite les livres, qu'il faut descendre dans le microscopique de la classe pour se rendre compte que l'Ecole met en difficulté les élèves face aux réquisits des savoirs. Il faut analyser la nature des difficultés des élèves, comprendre leur rapport au savoir et à l'apprentissage pour penser et surtout agir !

[...]

Lire la suite sur le site du GFEN
http://www.gfen.asso.fr/fr/40ans_diversite

Salon de Montreuil. Débat organisé par la maison d'édition Rue du monde lundi 2 décembre 2013

Peut-on repenser le monde avec les enfants ? Sylvie MEYER-DREUX

Salon Montreuil
Débat animé par Alain Serres, directeur de Rue du monde, devant quatre-vingts personnes, avec Jacques Bernardin, président du GFEN -  Karim Ressouni-Demigneux, auteur de L'ogre ! - Sébastien Shir, secrétaire national du SNUipp-FSU -  Zaü, illustrateur.

  Du côté de l'Education Nouvelle. Pour Jacques Bernardin, la question de la formation est naturellement soulignée pour que le rôle normalement dévolu à l'école s'exerce : permettre aux élèves de comprendre la société dans laquelle ils vivent mais aussi de participer à la faire évoluer. D'où le poids des orientations de la politique éducative et aussi des choix pédagogiques des enseignants : comment se situent-ils par rapport à ces missions fondatrices de l'école ? Quel(s) regard(s) porté(s) sur les enfants ? les élèves ?
D'où,  comment se poser des questions sur la perception et l'expression des élèves ?  Souvent, la technicité des apprentissages se fait au détriment des apports des livres, « conservatoires de l'expérience du monde », particulièrement pour ceux qui ont peu accès aux livres,  créant une inégalité certaine qui participe à la discrimination d'autant que la littérature actuelle fait des « clins d'œil » culturels fréquents et nécessite donc un « arrière-fond » inégalement constitué : références incontournables à construire progressivement à l'école.
[...]
 Du côté de la création.  Lors d'une rencontre avec des classes, selon Karim Ressouni-Demigneux, un auteur peut plus facilement aborder des sujets sensibles au nom de son statut de « créateur de l'histoire » : même s'il dit raconter ce qu'il est, il se donne le droit de ne pas répondre à certaines questions...en annonçant que, de toutes façons, il est « un gros menteur » puisqu'il « invente à partir de »,  mais cela lui permet aussi d'aborder des sujets comme celui des origines de par sa double nationalité, la religion ou sur la sexualité... et à la question d'une petite fille interloquée « mais...on te laisse écrire tout cela !!! », la pirouette due à  la part créative du récit est aisée ! Mais la discussion a pu avoir lieu ! Il y a eu rupture dans la manière d'échanger, de débattre entre les élèves et avec un adulte : cela a été rendu possible sans jugement ni aucun autre enjeu si ce n'est celui de parler avec un adulte qui a des interrogations et des points de vue qui peuvent être différents mais... acceptables à entendre tout au moins parce que présentés de manière fictionnelle !  Sans doute aussi parce que dans un moment un peu « exceptionnel » ou particulier, limité dans le temps... « position assez confortable » selon l'auteur mais porteuse de transformations (ou d'ébauches de transformation) chez les élèves !

Lire l'intégralité du texte sur le site du GFEN 
http://www.gfen.asso.fr/fr/salon_livre_montreuil

L'ogre de Karim Ressouni- Demigneux et Thierry Dedieu - Editions Rue du monde - Béatrice, GS/cycle 3

Projet sur L'ogre et mise en réseau de plusieurs textes : La comédie des ogres, le Petit Poucet , Bons conseils aux amants ( cycle 3) // Le déjeuner de la petite ogresse / Le géant de Zéralda / Le Petit Poucet  (GS)
Le groupe classe est constitué de 5 élèves de GS et de 8 élèves de cycle 3 (4 CE2, 3 CM1, 1 CM2).
4ème de couverture :
Dans la cité, on ne parle que de lui. Une silhouette si grosse, ce n'est pas humain!
Et sortir la nuit, c'est bizarre...
Mais qui est vraiment cet étrange voisin du rez- de- chaussée, qui fait si peur aux enfants ?
Voici un résumé du livre trouvé sur internet :
Plusieurs niveaux de lecture pour ce conte moderne. Les enfants de la cité ont une peur bleue de l'ogre du rez-de-chaussée, un être gigantesque qui ne sort de chez lui que la nuit. Un jour, les pompiers l'emmènent, paralysé par quelque maladie dévastatrice. Dans son antre vide, les enfants découvrent le repaire d'un artiste photographe internationalement connu.
L'auteur

Voici mes premières remarques par rapport à ce travail :
Les élèves ont vraiment réfléchi, se sont posé des questions, ont  débattu en se référant au texte ou aux illustrations quand ils n'étaient pas complètement d'accord ( ici le rôle du maître est important pour remettre dans les rails et montrer œuvre à l'appui ce qui peut être accepté ou non au niveau de l'interprétation ou des hypothèses ) et leurs échanges ont été constructifs, c'est-à-dire qu'ils leur ont permis d'avancer dans la compréhension de l'album.
Chaque tranche d'âge a trouvé sa place ... les petits ont pu s'exprimer oralement et les grands ont noté les remarques de tout le monde : très motivant pour tout le monde.

Les questions portent sur la préparation de la séquence et la pertinence du découpage choisi pour la découverte de l’œuvre .
Quels extraits , montre-t-on forcément les images ?
Pour le coup, mon souci dans cette préparation était que finalement les enfants ne lisaient pas beaucoup seuls
Et que la technique d'illustration tout au long de l'album a pour certains "interféré" dans la compréhension de l'histoire, même si à la fin on découvre et on comprend d'où viennent ces animaux semblant sortir du corps de l'ogre ou le représenter, et pourquoi l'illustrateur a choisi cette technique (celle du personnage artiste en fait).
Si je refais cette séquence avec d'autres élèves je ne montrerai pas toutes les images lors de la lecture mais je ferai plutôt une séance consacrée au rapport texte / image
.

Descriptif de la séquence
Compétences visées :
  • Formuler des hypothèses
  • Participer à un débat sur une œuvre en respectant les tours de parole
  • Confronter son point de vue à d'autres de manière argumentée
  • Écouter et prendre en compte ce qui a été dit 
Séance
Tps
Compétences visées
Mise en œuvre

1
Découverte de l'album
40'
Émettre des hypothèses / illustration de couverture

Affiner ses hypothèses après lecture de la 4ème de couverture

Oser donner son point de vue : Je pense que …

Confronter son point de vue à celui des autres en respectant les règles d'échanges orales ( tour de parole, politesse )

Être capable de revenir au texte pour appuyer une hypothèse ou au contraire la contrer
Par groupe de 3 (2C3 + 1GS)
les E découvrent l'illustration de 1ère de couverture sans le titre et formulent librement des hypothèses concernant le personnage, son métier, qui il est...
le M incite les E à argumenter leurs hypothèses
Questionnement du type - Pourquoi dis-tu cela?

Échange collectif des hypothèses proposées
Lecture dans chaque groupe de la 4ème de couverture par les C3
Confirmation ou réfutation des hypothèses / lecture du texte
2

30'
Reformuler dans ses propres mots une lecture entendue

Répondre à des questions sur un texte
Lecture offerte des pages 1 à 17 de l'album
Reformulation par les E
S'assurer de la compréhension globale et plus fine
En particulier: Qui raconte l'histoire?

Dans le cahier de lecteur relever les indices qui nous font penser que le personnage est un ogre / ou un humain? Point de vue du lecteur

Débat
Qu'en pensent les autres personnages de l'histoire adultes et enfants? Point de vue des personnages de l'histoire
3
40'
Comprendre un texte lu silencieusement
Petit moment de lecture silencieuse sans les GS
C3 la page du cahier de l'ogre
p 28
Noter ses impressions, ses remarques ses questions dans le cahier de lecteur
Retour des GS
Puis lecture à voix haute débat collectif après apport oral des ressentis de chacun

Qui a écrit ce texte?
D'où vient-il?
Comment est il parvenu dans le récit de l'enfant?

Retour à l'album pour confirmation par illustration
p28/29
4
30'
Comprendre un texte lu par l'adulte

Le reformuler avec ses propres mots



Lecture des pages non exploitées de l'album
p 18 à 27 puis 30 à 33

re formulation par les élèves
5
30'
Se souvenir des textes lus et de leurs auteurs

Comprendre un texte lu dans son intégralité



Re lecture intégrale de l'album par le M

Chaque élève ajoute à son cahier de lecteur une copie de la page de couverture du début de séquence à laquelle on ajoute le titre, les noms de l'auteur et de l'illustrateur
Chacun à son niveau exprime ses impressions sur l'ensemble de l'album ( dessins, choix d'une image de l'album commentée, écriture d'un petit texte)




Quelques éléments concernant ma pratique de la littérature dans les différents niveaux de classe que j'ai eus. Maud, CLIS1

En maternelle (TPS-PS-MS) : 
  1. découverte du livre en langage d'observation libre sur la couverture et sur les illustrations
  2. lecture offerte au coin regroupement sans montrer l'illustration de façon à centrer l'attention sur la narration de l'histoire et à créer l'envie de vraiment voir l'image
  3. présentation des marionnettes des personnages principaux et reprise de l'histoire des enfants pour travailler le langage d'évocation
  4. trace écrite de la lecture en dictée à l'adulte du nom des personnages associée à une image
  5. valider la compréhension des enfants en faisant raconter l'histoire par les enfants (c'est super dur et demande bcp de préparation) à l'aide des marottes et d'éléments du décor

En IME : choix de textes traditionnels dans le souci d'un travail sur le vécu collectif et la culture commune

En CLIS1 :
- lecture de contes traditionnels dans la collection « Les petits cailloux » chez Nathan
- travail sur la mythologie grecque suite à différentes lectures (le feuilleton de Thésée et le Feuilleton d'Hermès) pour 2 raisons: évocations de comportements, de tranches de vie qui permettent à l'élève de s'identifier, de tester le bien du mal, de trouver dans les histoires des sujets de discussion universels et intemporels. (Cf Boimare). La deuxième raison est aussi pour préparer les élèves au programme du collège qui aborde la mythologie grecque.
Ces deux ouvrages ne comportent très peu d'illustrations. Je lis chaque épisode et anticipe ainsi les problèmes de vocabulaire et de phrases longues.
Comme le registre de langue est particulièrement soutenu pour un tel public, je souligne les passages compliqués tant dans le domaine de la MDL que du sens et je procède à l'oral à des explications avec un vocabulaire plus simple. J'en profite en même temps pour travailler le langage d'évocation des grands moments ou de personnages-clés. Nous produisons une liste des nouveaux personnages à chaque lecture offerte et nous essayons de chercher ce qu'il faut garder en mémoire à chaque épisode, les troubles de la mémoire étant prégnants en CLIS1, toutes ces lectures demandent à être étayées d'outils que les élèves peuvent utiliser pour se retrouver dans les personnages et les intrigues. Ainsi, certains outils comprennent un apport imagé pour les non-lecteurs et un apport écrit pour les lecteurs et les décodeurs. Ainsi, les élèves ont fabriqué une affiche des dieux de l'olympe avec l'attribut imagé, l'animal imagé et la silhouette du dieu ainsi que les noms de ces différents éléments. Nous avons aussi procédé à l'élaboration d'un arbre généalogique de Kronos à Persée en passant par Zeus... Mes élèves se passionnent pour les aventures et les personnages. Il s'intéressent aussi beaucoup plus aux livres et notamment au Larousse de la mythologie, lecteur ou non.
Les élèves de CLIS ont besoin d'un rappel constant des personnages, de leur qualité.
Il est très difficile de vérifier la compréhension de chacun mais leur intérêt croissant, leur demande de lecture offerte indiquent qu'ils sont curieux et motivés par les histoires.
Je garde à chaque lecture une trace élaborée en dictée à l'adulte ou selon différents dispositifs d'écriture, en fonction des compétences de mes élèves : dictée à l'adulte participative, tutorat et autonomie, dictée à un pair. C'est un peu mon dada !


Compte rendu de la réunion du 7 décembre

Séance 3 : samedi 7 décembre 2013 de 9h à 12h - chez Isabelle à Nevers
Le débat littéraire en classe 2 : la posture de l'enseignant

On travaille sur nos pratiques à partir de matériaux des classes : échanges oraux - écrits des collègues absentes (Maud et Béatrice ont envoyé des textes)
Questions :
Comment je m'y prends pour lire une histoire ? Attitude, conditions matérielles, lire/raconter, faire parler/deviner ou parler/interpréter, justifier
Quels choix de livres ?
Comment faire en PS, en CLIS, en IME ?
Comment garder trace de ce qu'on a fait ?

Une séance, ça se prépare !
La littérature jeunesse apporte de la culture commune.
Se faire des images mentales – ne pas trop en monterer pour ne pas leur imposer des images.
Cela crée des confrontations au texte, à l'image
S'appuyer pour une argumentation sur les illustrations ou sur le texte lu par la maitresse.
Justifier le temps, le lieu
Faire parler les élèves
Accepter toutes les propositions
Reformuler ce qu'ils ont dit pour ceux qui maitrisent mal le langage (en maternelle, en ASH)
Etayer puis désétayer
Découverte d'une illustration par binomes ou petits groupes de 3 ou 4 selon l'effectif,
Permet la confrontation, les échanges entre pairs et l'obligation de justifier son avis
Mise en commun, les autres peuvent interrroger et cela produit encore un échange
En IME
Créer un moment privilégié de littérature (lieu, volets fermés, parole libérée)
Lire des livres apportés de la maison, ce lien maison/école est important.
Lire l'album sans support image. S'ils apportent plusieurs fois le même, dire à l'élève : on l'a déjà lu, pourquoi il te plait ? - aux autres : qui s'en rappelle et veut le raconter ?
Classeur collectif avec photocopies des couvertures de livres lus
Sous forme de dictée à l'adulte, écrire les impressions ressenties (ce qui m'a plu, ce qui ne m'a pas plu...)
Photocopie d'un passage qu'on a bien aimé, avec texte et illustration
Doublé d'un affichage collectif en classe
Outils format plus petit, affichés au mur pour que l'élève non lecteur, non parleur puisse pointer avec le doigt
Travail avec un album : Le petit bonhomme des bois – structure répétitive et simple de randonnée
Utilisation d'un cache et d'une fenêtre découpée qu'on déplace sur la page pour suivre le personnage principal. Cela focalise sur lui et pousse à imaginer puisqu'on ne voit pas les autres personnages
Travail sur les points de vue des personnages
Quels ressentis pour les élèves ? Importance des réactions socio-affectives avec des élèves d'IME.
En CLIS1 – ref Texte de Maud : Mythologie
Oser entrer dans la mythologie
Sur une histoire longue, donner des repères dans le temps, lectures étayées d'outils, fiches personnages + attributs par exemple
Apports d'images pour les non-lecteurs
Eveil de la curiosité
Dictée à l'adulte, à un pair
En maternelle/élémentaire – 5GS et CE2/CM1/CM2 – Ref textes de Béatrice : Séquence sur L'ogre + Premières remarques sur ce travail
Mise en réseau de livres sur le personnage de l'ogre
Débat
Rôle du maitre
Avancer dans la compréhension de l'album
Découpage choisi pour la découverte de l'ouvrage
Faire attention que les élèves lisent seuls, ne pas montrer toutes les images et travailler le rapport texte/image
On peut aussi lire sans montrer d'illustrations.

Posture de l'enseignant
Savoir sortir d'un thème, ne pas s'y laisser enfermer
Donner des outils pour comprendre des procédés littéraires
Travailler le rapport texte/image, et quand l'image et le texte se complètent et ne sont pas redondants... Va-et-vient constant entre les deux
Lire d'autres albums qui utilisent le même procédé (ex : Ami-ami et L'ogre)
encore une fois, affirmer l'importance du choix des livres lus, qui doivent être « consistants », complexes
On ne part pas de rien. Les élèves ont des connaissances, on se base aussi sur la culture commune des contes. On part d'un vécu de l'élève pour aller vers un imaginaire.
Utilisation du carnet de lecteur
A chaque étape de la lecture de l'ouvrage – usage individuel

Point sur programme annuel
- Faire un budget prévisionnel des 3 journées départementales : Monique
- Venue de Marie-Claude Javerzat le mercredi 22 janvier de 14h à 17h au CDDP et non de 14h30 à 17h30 (horaires de train obligent)
Déjeuner avec elle le mercredi midi au restaurant : qui est partante ?
- Journée du 15 mars
Exposition Rue du Monde du CRL Dijon via le CRDP et le CDDP : prêt gracieux avec convention et attestation d'assurance : Isabelle
Qui est intéressée pour avoir l'expo dans son école ?
Préparer la table ronde avec les intervenants – éditeur, maquettiste, imprimeur à trouver
Visite du MIJ dès 14h30 à Moulins – rassemblement devant la Bourse du travail 13h10 pour départ 13h20 : Béatrice fait le lien avec le musée
Prévoir un sytème d'inscription à ces rencontres par retour de mail à isabelle.lardon@gmail.com

Informations diverses GFEN
- Annonce des rencontres nationales Maternelle et Secondaire
- Participation du GFEN à des événements nationaux : congrès de l'ANDEV, Forum des RASED, Colloque 40 ans de la revue Diversité (Isabelle)
- Parutions Dialogue Rencontres Maternelle 2013
A paraître – Dialogue hors série Rencontres sur l'accompagnement 2013 et numéro sur la Réussite éducative
- Prise de position du GFEN sur les rythmes, la formation, l'éducation prioritaire, lire les textes sur le site
- Nouveaux outils de communication : Lettre d'informations, lettre aux adhérents, Actualités du site

Bibliographie de Claire UBAC

Nathalie a fait la biblio. Certains titres les plus récents, parus à L'école des loisirs dans les collections Neuf et Mouche, circulent dans notre groupe, prêtés par la bibliothèque départementale. Se renseigner auprès d'Isabelle.

Titre
Editeur
Année
Diablesse
L'école des loisirs
1999
Ouled Roumia ou comment se faire des amis
L'école des loisirs
2001
Quand je ne savais pas écrire
L'école des loisirs
2003
Le Fruit du dragon
L'école des loisirs
2003
L'Histoire impossible à sécher
L'école des loisirs
2004
L'Histoire impossible à peindre
L'école des loisirs
2004
L'Histoire impossible
L'école des loisirs
2005
Jacques Cartier
L'école des loisirs
2006
Mon beau tomatchou
L'école des loisirs
2006
Ne sois pas timide
L'école des loisirs
2007
Le chemin de Sarasvati
L'école des loisirs
2010
La sorcière amoureuse
Bayard
1997
Le monstre aux mille fesses
La Martinière
2000
Alerte Peste au collège
Play Bac
2013
Hugo n'aime pas les filles
Nathan
2006
Styliste à tout prix
Play Bac
2012
Gricha caché
Père Castor
1997
Les filles, votre corps change
La Martinière
2002
Etre une jeune fille aujourd'hui
La Martinière
2005
Mortel coup d’œil
Rageot
1999
Les neuf maisons de Kouri
Nathan
2009
La grippe de Gafi
Nathan
1999
Gafi en Australie
Nathan
1997
Gafi est amoureux
Nathan
1997
Poussin cherche un ami
Nathan
1997
Petit chat découvre le monde
Benjamin média
2010
Le rat mangeur de mots
Nathan
2003
Poisson de rêve
Benjamin média
2002
Truquemot le menteur
Bayard jeunesse
2001
Comment j'ai trompé la petite souris
Nathan
1998
Coconislas
Bayard jeunesse
1993


Compte rendu de la réunion du 27 novembre

Séance 2 : mercredi 27 novembre 2013 de 14h30 à 17h30 au CDDP
Le débat littéraire en classe 1 : pourquoi ? Comment ? Le travail de l'AFL

1
Isabelle fait part de la conférence d'Yvanne Chenouf à l'université d'automne du SNUipp, à Port Leucate, où elle était en octobre dernier : « Rascal, l'enchanteur désenchanté ».
On lit des ouvrages de Rascal récupérés à la médiathèque Jean Jaurès.
Elle présente ensuite le DVD de l'AFL (Association française pour la lecture) réalisé à partir de l'album de Rascal « Ami-ami ». La projection nous a beaucoup touchées, c'est un vrai bel objet et en même temps, on se rend compte que les élèves peuvent nous emmener loin dans leurs réflexions et débats littéraires qu'ils développent. On se plonge dans le scénario pédagogique « Une fin de loup ».

2
La lecture littéraire et le débat littéraire : échanges, essais dans les classes
Pistes de travail
Hélène PS-MS
Apprendre à se repérer dans la bibliothèque et à choisir un livre
Ils sont dans l'affect, prennent les albums et personnages qu'ils connaissent Tchoupi, Picoti
Les guider pour choisir un album ni trop complexe ni trop facile
Projet culturel du bassin de Dornes : travail sur les métiers du livre(auteur/illustrateur/éditeur seulement. Contacts en cours avec 4 illustrateurs. Correspondance avec l'illustrateur et rencontre au 2ème trimestre. Production d'un livre : histoire + illustration. Discussion sur la nécessité de faire avancer l'histoire et l'illustration en même temps et de réfléchir au rapport texte/image avec les élèves dans la création du livre
Béatrice GS
a travaillé la lecture d'un conte « Le petit poucet »
Les CM2 l'ont lu aux GS, ont donc dû travailler en amont la lecture, la compréhension et la diction à voix haute. Ils ont posé des questions de compréhension aux plus jeunes.
A démarré la lecture de « La petite ogresse » d'Anaïs Vaugelade
A partir d'une illustration, faire des hypothèses sur les personnages, l'histoire
a mis en place des carnets de lecteurs de littérature dans lesquels les élèves notent leurs impressions sur les livres lus. Ce n'est ni corrigé ni visé par la maitresse. C'est un carnet un peu « intime ».
Amélie TPS/PS
a travaillé sur la construction du personnage
« Le grand monstre vert » caractéristiques et permanence du personnage
A réaménagé son coin lecture dans la classe et fixé des règles de fonctionnement avec les élèves
Nathalie CP/CE1
a travaillé « Le petit Poucet », texte de Perrault lors du décloisonnement CP/CE1, le personnage de l'ogre, des portraits d'ogres
n'a pas mis en place de carnet de lecteur

3
Présentation du programme annuel définitif, calé au niveau des dates, des lieux et des intervenants
Discussion sur ce qu'on attend des rencontres avec les intervenantes
Conférence – Débat avec Marie-Claude Javerzat, enseignante-chercheure (université Bordeaux)
« Lecture et littérature jeunesse : activité scolaire, pratique culturelle »(titre provisoire)
Lecture de littérature dès le début de la maternelle : quels ouvrages pour les plus petits ? Quelles activités en classe ? Quelle posture de l'enseignant ?
Comment le fait de lire de la littérature en classe permet aux élèves d'entrer dans la culture écrite – entre scolaire et culturel
En quoi cette littérature peut créer du « commun », faire société, créer une culture commune ?
Le carnet de lecteur, quels usages, pour quels enjeux ?
Le débat littéraire : même avec les plus jeunes ?

Intervention d'une auteure : Claire Ubac
« Comment faire écrire les élèves à partir d'une oeuvre d'auteur »(titre provisoire)
Engagement de travailler sur l'oeuvre de Claire Ubac, et pas sur un titre ou quelques titres
Lire ses livres au niveau des adultes : d'abord se les procurer, voir dans les bibliothèques, le gfen58 pourra peut-être en acheter, la librairie en prêter
Les lire ou les faire lire aux élèves selon le niveau de classe
Engager une correspondance avec l'auteure et les classes
Rencontre avec l'auteure pour :
  • expliquer son travail
  • montrer les intentions de l'auteur dans un texte et les procédés littéraires utilisés
  • vivre un atelier d'écriture personnellement
Etre nous-mêmes en position d'apprendre ou de faire, expérimenter ensuite en classe
Nathalie fait la bibliographie, Monique se renseigne à la librairie et Isabelle à la médiathèque.

4
Organisation
- Diffusion information : tracts et affiches à déposer, se les répartir ; mails à envoyer, chacune le fait dans son réseau ; communication très importante si on veut qu'il y ait du monde à nos rencontres
- RV à la DSDEN, Isabelle
- Bourse du travail SNU, Monique demande
- Table ronde : trouver un éditeur, une bibliothécaire, un maquettiste (voir le Conseil Général), Isabelle
La libraire est d'accord pour participer et fournir une exposition. Elle propose un « Panorama de la littérature jeunesse » lié aux métiers du livre, rapport texte image et fabrication du livre.
Béatrice Rodriguez, illustratrice de Nevers, sera présente.
- Visite musée, Béatrice prend les contacts et précise notre demande de visite guidée (expo permanente et expo temporaire du moment) et participation à un atelier. Monique organisera le co-voiturage.

5
On maintient la réunion du 7 décembre et on travaille sur nos pratiques.Comment je m'y prends pour lire une histoire ? Attitude de l'enseignant, conditions matérielles, lire/raconter, faire parler/deviner ou parler/interpréter, justifier
Comment faire avec les petits, avec les élèves handicapés mentaux...
Comment garder trace de ce qu'on a fait ?
Chacune essaie d'apporter des matériaux pour ne pas discuter à vide : enregistrements, écrits de carnets d'élèves, remarques et observations
Lecture d'un Rascal , d'un autre titre déjà commencé...

6
Informations gfen58
- Isabelle a fait une intervention pour le SE-UNSA, avec convention GFEN et cela a rapporté 240€ : chèque donné à Monique
- Une somme d'argent du gfen28 sera versée au gfen58 pour une co-intervention de formation avec un organisme de formation d'adultes EDF qui s'appelle l'IFOREP.
- Isabelle a dû acheter un numéro de la revue Diversité pour travailler pour la revue Dialogue. Monique le lui remboursera (15€)
- Isabelle propose d'acheter un abonnement photocopies chez Diazo. Les collègues préfèrent imprimer individuellement les documents.
- Prévoir l'achat de livres de Claire Ubac
- Prévoir défraiement et vacation :
Monique fait un budget prévisionnel.
  • pour Claire Ubac Paris/Nevers + Hôtel + 250€ la demi-journée (tarif Charte des auteurs jeunesse)
  • pour MC Javerzat Bordeaux/Nevers + Hôtel + 120€ (tarif vacation 3h Education nationale)