vendredi 25 novembre 2011

Un mot n’a pas de sens, il n’a que des emplois. Paul Valéry

La réunion du 9 novembre a rassemblé une dizaine de personnes, le groupe est maintenant plus étoffé et les relations s'installent dans la confiance.
Divers sujets ont été abordés, discutés et des décisions ont été prises.
D'abord, on continue sur le rythme mensuel ; les prochaines dates :
14 décembre (rappel) : échanges sur les pratiques de lecture - démarches pour des lecteurs débutants ou en difficultés
18 janvier : Atelier sur "le projet pour faire des liens entre les savoirs" - Témoignages en SEGPA : une comédie musicale et une exposition historique
22 février : Atelier lecture : Travailler la morale à partir de la littérature jeunesse en CE1
19 mars : Point d'étape de la vie du groupe et soirée conviviale
Les dates sont transmises au siège national pour qu'elles apparaissent sur le site dans la rubrique "Actu".

Le gfen58 s'associe au SNuipp pour organiser un évènement autour du film de Rébecca Houzel, commandé par le syndicat national, intitulé "Une école, des élèves". L'opération pourrait avoir lieu un samedi de printemps, avec la venue de participants au film, militants du GFEN et d'intervenants du SNU, du groupe de travail sur l'analyse du métier. Des réunions préparatoires auront lieu, Monique et Isabelle sont déléguées, un premier contact a été pris. Le SNU est partant. Il s'agirait de visionner le film qui servirait à lancer un débat et une réflexion sur l'activité de l'enseignant liée à celle de l'élève.
A suivre donc.

La démarche sur le vocabulaire est ensuite expérimentée avec le texte à trous d'André Gide, pour démonter les fausses bonnes idées sur l'apprentissage du vocabulaire. "Il ne faut pas qu'il y ait trop de mots difficiles, les élèves manquent de vocabulaire, ils ne comprennent pas ce qu'ils lisent, il faut donner la définition des mots compliqués avant la lecture, etc, etc..." On enlève ces mots difficiles et on s'aperçoit qu'on trouve le sens du texte même sans les connaitre, parce que le contexte nous y aide. On sort de la réponse binaire vrai/faux parce qu'on ne cherche pas le "bon" mot. Après, on donne le mot de Gide et cela justifie d'aller vérifier dans le dictionnaire, travailler sur les synonymes ou la visée de l'auteur. Dans le déroulement de l'activité, on travaille aussi la mise en réflexion individuelle, l'argumentation pour défendre ses idées, les interactions avec les autres. Pour aller plus loin dans la réflexion, les adultes ont droit à des textes de chercheurs éclairant de différents points de vue (sociologique, linguistique, psychologique, historique et pédagogique) cette question du vocabulaire. Une question loin d'être résolue par "le mot du jour" et l'apprentissage mécanique d'un capital de mots hors contexte !

Encore un après-midi bien rempli, avec une cuisinière de tarte aux pommes en auditrice libre !

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