Le
premier temps de la journée avait lieu au CANOPE de la Nièvre, qui
accueille le GFEN pour toutes ses réunions et conférences.
Différents métiers se sont retrouvés lors de cette formation
intitulée "Construire les savoirs à l'école maternelle"
: étudiantes, enseignants d'école maternelle ou élémentaire, de
CLIS ou de RASED, directrices, ATSEM, coordonnatrice des animations
péri-scolaires sur un quartier de la ville, animatrice de centre
social, formatrice à l'ESPE, conseillers pédagogiques...
La
conférence de Christine
Passerieux a démarré la
journée. Elle a mis en avant une école maternelle ambitieuse,
affirmant la capacité de tous les élèves à réussir... si les
conditions en sont créées dans les pratiques. Elle a insisté sur
la construction de la posture d'élève, l'importance de l'approche
culturelle et de la construction collective des
savoirs.
L'après-midi,
Claire Pontais a
inscrit ses propos en résonance en parlant d'une culture physique et
sportive à développer dès la maternelle. A partir de
classifications théoriques des activité de jeu, elle a montré
qu'avec le même matériel ou objet, l'enfant ne fait pas la même
activité à l'école, à la maison ou au centre de loisirs. L'objet
n'est qu'un moyen ; il ne détermine pas l'activité ; c'est bien
l'intention, l'objectif de l'activité qui va conditionner le choix
du matériel.
Caroline
Archat -Tatah a donné
une définition de l'art, de l'artiste et montré l'importance
d'éduquer le regard des élèves, dès le plus jeune âge. Faire des
comparaisons entre un tableau et une image animée ou publicitaire,
appendre à regarder, décrire, partir de la culture des jeunes pour
leur faire comprendre pourquoi "Les Ménines" ne sont pas
la même chose que les Pirates des Caraïbes... autant d'activités
d'apprentissages à mettre en place avec des moyens tout simples, les
reproductions d’œuvres.
Le
soir, un débat avec les auteures du livre et le public a permis
d'aborder d'autres notions plus transversales, comme la
complémentarité entre les animateurs, les ATSEM et les enseignants
dans les projets éducatifs de territoires, la mise en place des
rythmes pour les plus petits, la consultation sur les contenus des
nouveaux programmes.
La
presse locale s'est fait l'écho de notre manifestation qui a tout de
même concentré plus de
quarante personnes. Le
SE-UNSA et le SNUipp-FSU ont largement relayé l'information et
proposé que la journée soit inscrite comme stage syndical. Nous
avons assuré la promotion du livre "Construire le goût
d'apprendre à l'école maternelle" et en avons vendu quelques
exemplaires.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire